Code d’éthique et de bonnes pratiques de l’Hypnose Médicale
DANS SA PRATIQUE
Le thérapeute doit délivrer uniquement des traitements relevant de sa compétence. La connaissance des seules techniques de l’hypnose n’est pas suffisante pour autoriser une pratique de soignant.
Il doit s’engager à actualiser sa formation et son information sur les indications et les bonnes pratiques de l’hypnose.
Dans un suivi commun avec des spécialistes d’autres disciplines, il doit respecter les traitements prescrits et s’engager à informer ses confrères sur le type de prise en charge qu’il envisage de mettre en place, ainsi que sur les résultats obtenus.
La prise en charge des mineurs devra se faire après information et accord des parents, du tuteur légal ou de l’autorité judiciaire.
DANS SA CONDUITE
L’hypnothérapeute doit respecter la dignité, les droits, les points de vue et l’autonomie de son patient.
Il doit engager des relations conformes aux normes de bonne conduite en rapport avec sa fonction de soignant.
Il doit informer le patient sur la durée prévisible du traitement, ses modalités et la charge financière avant de débuter toute prise en charge thérapeutique.
Le thérapeute doit s’assurer que les objectifs visés correspondent aux souhaits émis par le patient.
S’il le juge nécessaire ou profitable pour le patient, le thérapeute doit après information et autorisation du patient, demander l’avis d’un autre spécialiste, dans des situations difficiles ou en cas de doute.
Il doit s’assurer que la symptomatologie présente n’est pas le reflet d’une atteinte organique méconnue et s’assurer que celle-ci a bien fait l’objet d’un diagnostic et d’une prise en charge médicale adaptée.
Il ne doit pas favoriser une relation de dépendance de son patient, ni orienter le traitement en fonction d’un bénéfice propre.
Édité par l’AFEHM (Association Française d’Étude de l’Hypnose Médicale) et signé par l’ensemble de ses membres.