Les thérapies brèves

L’hypnose peut, lors de thérapies brèves, soigner :

  • les addictions
  • les troubles alimentaires
  • les troubles du sommeil
  • les phobies
  • la dépression
  • les troubles liés à l’anxiété chronique, au stress
  • le trac pour les examens, les compétitions
  • les syndromes post-traumatiques
  • chez les enfants : l’énurésie, l’asthme, le bégaiement, les cauchemars, les difficultés scolaires…
  • prévention et prise en charge du burn-out
  • préparation à l’imagerie médicale

Le tabac
On utilise l’hypnose depuis très longtemps pour le sevrage tabagique car la plupart des fumeurs ont bien compris que la volonté seule suffit rarement. Seuls 2 à 5% des ex-fumeurs durables le sont devenus sans aide professionnelle. Les autres rechutent régulièrement. En effet, la dépendance à la nicotine est très forte : classée par l’OMS deuxième drogue dure après les opiacés (héroïne, morphine, opium), bien avant l’alcool et la cocaïne.

L’hypnothérapie s’adresse à tous les fumeurs, peu ou fortement dépendants, quelle que soit l’ancienneté de leur tabagisme. L’hypnose travaille sur toutes les difficultés des fumeurs. Elle permet la perte des dépendances physiques et psychologiques conscientes et inconscientes ainsi que la disparition des habitudes. Le traitement est axé à la fois sur l’aide à se libérer plus facilement du tabac et sur la prévention de la rechute.

Les résultats sont durables car le patient ajoute à sa propre volonté consciente, une volonté inconsciente plus efficace pour se libérer d’une dépendance. Après quelques jours d’arrêt, l’ex-fumeur définitif

  • se sent plus calme que quand il était fumeur
  • garde un poids proche de celui du départ ; l’hypnose permet de se libérer des envies compulsives et évite le phénomène de compensation
  • se sent mieux physiquement et mentalement car l’hypnose renforce les capacités à gérer ses émotions et augmente sa confiance en lui-même et son bien-être.

Le traitement peut aussi être pratiqué individuellement et demande habituellement deux à trois séances.

Le traitement peut aussi être planifié en 5 séances, en groupe de dix personnes maximum, après un entretien avec chaque patient sur ses motivations.

  • La première séance apporte une information sur l’hypnose, le traitement, la dépendance tabagique, les motivations.
  • Les trois premières séances permettent à chaque patient de se familiariser avec l’hypnose en tant que processus vers l’auto-hypnose — mobilisation des ressources non conscientes, utilisation de l’imaginaire — et d’aller progressivement vers le changement.
  • L’arrêt du tabac se fait le jour de la 4e séance qui permet d’en finir définitivement avec la cigarette.
  • La dernière séance permet l’apprentissage de techniques d’auto-hypnose pour gérer les émotions et se protéger de la rechute.
  • Le coût total du traitement est de 300 € (≈ 40 à 50 paquets de cigarettes).
  • Un suivi de huit semaines est assuré au cours desquelles le consultant peut recourir à des séances de soutien, à des conseils par téléphone.

Le cannabis

Pour rompre avec cette plante qui se révèle plus cancérigène que le tabac, le procédé est calqué sur le sevrage du tabac. Toutefois, il faut avoir présent à l’esprit que le cannabis trouble profondément le comportement des fumeurs ce qui peut fragiliser une décision de sevrage. Un accompagnement très intense est souvent nécessaire.

Les problèmes alimentaires

L’hypnose ne fait pas maigrir, mais elle peut aider certains patients pour :

  • traiter les troubles compulsifs alimentaires
  • réduire les liens obsessionnels avec l’alimentation,
  • réduire le phénomène de boulimie (ex. l’obsession du « remplissage ») et provoquer la sensation de satiété.
  • se détourner des produits gras et/ou sucrés (confiseries, chocolat, fromage, etc.).
  • augmenter l’attirance vers les fruits et les légumes

Elle peut aussi aider les personnes anorexiques à réintégrer leur corps pour s’alimenter mieux.

L’alcool

L’alcool ne soigne ni le stress, ni l’ennui, ni la timidité, ni le chagrin. C’est un faux remède qui blesse le corps au lieu de le soulager.

L’hypnose aide à renforcer chez le patient la décision du sevrage et à faire l’expérience des ressources propres dont il dispose pour ne plus avoir besoin de ce type de “béquille”.

Dépressions, anxiété chronique sont des motifs fréquents de consultation.

Les phobies

Les attaques de panique, les crises de spasmophilie,

Les troubles du sommeil témoignent de la difficulté pour la personne de trouver une place confortable dans sa vie et dans son corps.

Par l’hypnose, la personne se met en relation avec ses propres ressources pour atteindre ses objectifs.

Troubles lies à l’anxiété, au stress

  • Réussir un examen, un concours, une compétition
  • S’affirmer, avoir confiance en soi.
  • Vaincre le trac, parler en public.
  • stress, harcèlement, burn-out.
  • conflits familiaux, mésententes.

Pédiatrie

De nombreux troubles du comportement comme l’énurésie, les difficultés scolaires, les troubles de la concentration, le bégaiement, les tics, les terreurs nocturnes sont traités par l’hypnose ainsi que le harcèlement scolaire, les migraines et les colopathies…

Victimologie, syndrome post-traumatique

Comment reconstruire sa vie après un traumatisme ?
La personne qui a été victime d’un accident ou d’une agression reste parfois très longtemps tétanisée, marquée et prostrée physiquement et mentalement par la violence ou la perversité du drame.

L’hypnose vise à mobiliser la personne dans sa totalité pour trouver les ressources qui lui permettront de sortir physiquement de l’empreinte subie.